mystery hole in comfrey flower / trou mystère dans une fleur de consoude |
What is
permaculture? Each book on permaculture that I’ve read tries variously to
encapsulate the idea into a comprehensive description. There is also a
distinction drawn between original, land-based permaculture and later claims
that permaculture principles can have a much broader application. Does
permaculture have a distinct heart or has it just become an umbrella term for
‘green living’?
Qu'est-ce que c’est la permaculture ? Chaque livre que j'ai
lu sur le sujet tente à sa façon
de décrire le terme avec une description exhaustive.
On y trouve une distinction entre la permaculture originelle, liée à la terre et une permaculture plus récente
dont les principes peuvent avoir
un champ d'application beaucoup plus
général. Est-ce que la
permaculture a un cœur distinct
ou est-elle simplement devenue un terme générique pour «la vie en vert» ?
The very roots of
the idea of permaculture seem to me embedded in the idea that we will look at
how natural ecosystems function and then use that information to create
efficient and sustainable ways of producing our food. Fundamentally then, we
need to observe and understand how ecosystems work. If we haven’t benefitted
from three years at university studying for a degree in biology, environmental
science or suchlike, we’ve got a lot to learn.
Les racines de la permaculture
me semblent venir de l'idée qu'en
regardant fonctionner les écosystèmes naturels, il est ensuite possible
d'utiliser les informations recueillies pour créer des moyens efficaces et durables de production de notre nourriture. Fondamentalement, alors, il nous
revient d'observer et comprendre le
fonctionnement des écosystèmes. Si nous n'avons pas
bénéficié de trois années d'université pour obtenir un diplôme
en biologie, en sciences de
l'environnement ou similaire, nous avons beaucoup à apprendre.
I recommend
Patrick Whitefield’s book, The LivingLandscape: How to Read and Understand It and, if you want to
delve further, the ecology module in his Land Course Online which works
as a good foundation course for a Permaculture Design Course (PDC). The book
and/or the course will help you improve your skills of observation. You have to
look carefully as things are not always as they seem.
Je recommande le livre de Patrick
Whitefield, The Living Landscape: How to Read and Understand It
et, si vous voulez approfondir, le module de l'écologie dans
son
Land Course Online qui fonctionne comme un bon cours de base pour le cours certifié de conception de
permaculture (PDC). Le livre
et / ou le cours vous
aideront à améliorer vos compétences d'observation. Vous devez regarder attentivement, car les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent être.
(Petite note pour mes lecteurs francophones : je suis désolée, mais ce
livre et ce stage de Web sont en anglais. Si vous connaissez des équivalents en
français, n'hésitez pas à m’avertir et j'ajouterai des informations ici pour le
plaisir des autres internautes.)
Have you noticed
how bees, particularly bumblebees, love comfrey flowers? They are often buzzing
around these plants on a warm summer’s day. Do you know how they drink the
nectar? Plants and their pollinators (insects and sometimes birds) have evolved
together, thus a deep flower needs a long-tongued pollinator … or a crafty one.
I’ve recently been reading A Sting in the
Tale by Dave Goulson, now Professor of Biological Services at the
University of Sussex and founder of the Bumblebee Conservation Trust. I read that bumblebees that can’t access
deeply stored nectar will often bite little holes at the base of the flower to
gain direct access to it.
short cut to the nectar / raccourci vers le nectar |
Avez-vous remarqué comment les abeilles, les bourdons
en particulier, aiment les fleurs
de consoude? Les chaudes journées d'été,
ils butinent généralement autour de
ces plantes. Et savez-vous comment
ils boivent le nectar
? Les plantes et leurs pollinisateurs
(insectes et parfois des oiseaux) ont évolué ensemble, donc une
fleur profonde aura besoin d'un
pollinisateur avec une longue langue,
ou... malin. J'ai récemment lu A
Sting in the Tale de Dave Goulson, professeur
des services biologiques à l'Université de Sussex et fondateur de la Bumblebee ConservationTrust (Direction de la conservation des bourdons). J'y
ai appris que les bourdons qui
ne peuvent pas accéder au nectar percent de petits trous à la base de la fleur pour accéder directement au précieux liquide.
In excited
curiosity, I put the book down and almost ran outside to one of our comfrey
patches to check this out. Sure enough, at the base of the deep bell shaped
flower of the comfrey were little frayed holes, browned at the edges in the way
a cut apple discolours, and many bumblebees demonstrating how to hang onto the
side of the plant to siphon off the nectar. Goulson and his colleagues further
noted how bees would somehow leave a scent of their passing so that other bees
wouldn’t waste time and precious energy visiting empty flowers and that this
odoriferous warning expired in the time the plant took to refill with nectar.
Piqué de curiosité, j’ai posé le livre et presque
couru dehors vers l'un de nos plants de consoude
pour vérifier. Effectivement, à la base de la fleur en forme de cloche
profonde, se trouvaient de petits trous
effilochés, roussis sur les bords comme une pomme coupée. De
nombreux bourdons me montrent
comment ils s'accrochent sur le côté de la fleur pour siphonner le nectar. En outre, Goulson
et ses collègues ont noté comment les
abeilles laisseraient, d'une
façon ou d'une autre, une odeur
de leur passage afin que leurs
congénères ne perdent pas de
temps et d'énergie en visitant
les fleurs vides. Le plus fort est que cet avertissement olfactif expire dans le temps, quand la
plante a refait le plein de nectar.
Seeing the bees do
something different from what I thought they were doing has taught me to take
time over observation, look a little deeper and not to assume the obvious.
Bumblebees chewing a hole through the side of a flower to create better access
to their food reminds me of those 1960s-style serving hatches between the
kitchen and a hungry family seated at the dining table. Should we all now knock
a hole in our kitchen wall under the guise of permaculture design? ☺
(I’ll return to my question of what permaculture might be in future blogs.)
(I’ll return to my question of what permaculture might be in future blogs.)
En constatant que les abeilles faisaient différemment de ce que je pensais, j'ai appris
à prendre du temps pour l'observation, à regarder un peu plus loin et à ne pas accepter l'évidence.
Les bourdons qui creusent un trou sur le côté d'une
fleur pour se créer un accès à leur nourriture me rappelle ces trappes
des années 60, placées entre la cuisine et une famille affamée assis à la
table dans la pièce voisine. Maintenant,
faut-il que l'on perce tous un
trou dans le mur de notre cuisine,
sous le couvert de la conception de la
permaculture ? ☺
(Je
reviendrai à ma question de ce qu'est
la permaculture dans les blogs à venir.)